Insomie et patatras...

Une fois encore je rechute.

Au programme :

• 23h37 enfin dans mon lit.
• 2h25 tiens le radio réveil me regarde.
• 4h16 autant se lever

Que faire seul au salon ?
Allumer le pc et après ?

Ca fait longtemps que je n'ai eu de tes nouvelles. Tu me manques. Envie de te lire...

Je t'écris un mail, te demandes des nouvelles, puis te racontes ma petite vie dont tu n'as rien a foutre.
Et puis la déprime prend ma main et t'écrit a son tour.

"Je vais bien ne t'en fais pas" - Aaron ... Lili ...
La salope la déprime elle m'a pris encore en fourbe.
Pas eu le temps de réagir que les mots n'étaient plus miens.
Et voila la "gaffe" est écrite et envoyée noire sur blanc dans ta boite hotmail : "I miss you".

Le genre de niaiseries que tu ne veux plus entendre.
Mes plaintes, mes plus encore mon affection pour toi.
Je savais que je ne devais pas t'envoyer ça.

Pour l'instant tu n'as pas répondu. Et je redoute la réponse.
Tu temporises et prends sur toi pour ne pas céder a ta colère.
Et moi comme un con j'attends... 

1h04 je suis HS des précédentes nuits blanches.
J'ai un programme chargé dans ma "vraie" vie pour le WE qui se profile.
Mais non je pense a toi... toi qui ne me répond pas...
Et j'attends, j'attends ta réponse en sachant que soit :

• elle ne viendra jamais (ignorance)
• elle sera violente et méchante (colère)
• elle sera compatissante mais pas trop, éludant les points chauds, et insistant sur les mots inutiles, feignant une fausse compassion et un intérêt intangible. (mensonge)

Suis je donc condamné a tourner en rond entre ces trois état en ce qui te concerne ?

Et ton mail n'arrive pas ... et je me décide a reprendre un blog pour exorciser tout cela.
Et j'écris ces lignes, visibles de tous, mais inutiles pour eux.
Et pourtant par mes précédentes expèriences je sais que certains me liront, au hasard d'une flânerie d'ennui, ou a la recherche d'un mot clef trouvé dans ma prose ci-dessus (Aaron, lili, hotmail...).

Quelques uns peut-être iront de leur commentaire sympathisant ou méprisant.
Les premiers me croiront fou et ils auront raison.
Les suivants s'identifieront à mes mots qui leur évoqueront un reflet de leur propre histoire.

Et après ? la suite c'est quoi ? la finalité quelle est elle ?
Qui sait ?

Je ne te sortirait pas de ma tête encore ce soir.
Alors direction le lit conjugale avec Saez dans les écouteurs de l'Ipod pour tenter de s'endormir plus vite au son de la déprime.

Mauvaise nuit ... encore ...